Lettre d’appui pour SDI et Espace Alpha

En étant le gardien de nos savoirs collectifs, Co-savoir permet d’offrir à nos équipes une source inépuisable d’informations et de formations directement reliées au monde de l’alphabétisation populaire. De plus, en tant qu’organisation géographiquement isolée, l’accès numérique aux différents documents est un atout considérable.
Notre priorité étant d’offrir un milieu d’apprentissage permettant l’inclusion sociale et axée sur l’amélioration de la qualité de vie de nos participants, nous sommes choyées d’avoir accès aux services de Co-savoir.

Rheault-Poirier Jannie, Coordonnatrice, Au Coeur des Mots

La perte de financement menace non seulement la pérennité des services documentaires et informationnels (SDI), mais aussi l’avenir éducatif de centaines de personnes apprenantes à travers la province qui reprennent goût à l’apprentissage. Sans ces ressources, nombre d’entre eux et elles risquent de voir leurs efforts compromis, et les formatrices et formateurs perdront un partenaire clé dans leur mission. La cessation du financement pour les SDI et l’Espace Alpha menace gravement l’intégrité des formations offertes dans différents organismes communautaires, et fragilise l’accès aux connaissances pour les personnes apprenantes, dont la situation se précarise davantage à la lumière du contexte socio-économique actuel (inflation, crise du logement, problèmes de santé liés aux situations de pauvreté, etc.).

Pierre Doray, Président, Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA),

Le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec soutient pleinement Co-Savoir. Les programmes SDI et Espace Alpha sont essentiels pour l’éducation des adultes et l’alphabétisation. Le refus de financement est incompréhensible et met en péril des ressources vitales pour des milliers de personnes. Le MEQ doit revoir sa décision.

Royse Henderson, Organisatrice féministe politique, Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec

Les informations, leur contenu et le partage de connaissances parvenant des différents secteurs couverts par Co-Savoir permettaient un vaste réseautage entre nous toutes et tous pour un transfert de savoirs clefs ouvrant ainsi plus grandes les portes à notre évolution en tant que société, tout en le permettant à d’autres.

Joëlle Safadi, Cheffe de services, Organisme: Services sociaux Atikamekws de Wemotaci

Notre organisme accompagne et forme différentes clientèles, plus ou moins éloignées du marché du travail et de l’éducation : personnes aînées, immigrantes, présentant un ou plusieurs handicaps, en situation de pauvreté, etc. Notre centre est une porte d’entrée non traditionnelle vers le milieu de l’apprentissage. Grâce à Co-Savoir, nous pouvons continuer d’offrir des formations de qualité sur des sujets d’actualité pour nos membres, tout en contribuant à la rétention et au développement professionnel de la main-d’oeuvre du milieu communautaire.

Aurélie Dubois-Lavoie, Animatrice, La Marée des Mots

Pour être clair, nous sommes à un moment critique de notre développement économique et l’éducation des adultes est un pilier fondamental dans lequel l’État doit investir… c’est de la folie

Bonnie Brayton, Directrice générale, Réseau d’action des femmes handicapées du Canada

Nous sommes un petit groupe d’alphabétisation dans la région rurale de Lotbinière. Notre réalité géographique est particulière, puisque nous nous situons en périphérie des centres urbains de Québec et Lévis, mais notre économie locale est animée principalement par les activités agricoles et manufacturières. Il est important pour nous de souligner l’apport des services de Co-Savoir dans notre quotidien, ainsi que leur expertise, qui font d’eux des partenaires privilégiés pour les petits organismes de toutes les régions du Québec.

Emmanuelle Chaloux, Formatrice en alphabétisation, ABC Lotbinière

Depuis des années, Co-Savoir est une ressource inestimable pour mon travail. La qualité des infolettres, les ateliers, les outils disponibles en ligne et bien plus encore est toujours excellente. Je ne peux pas croire que le financement de programmes qui fonctionnent bien, qui sont utiles et qui sont utilisés par tant de personnes, soit coupé ainsi. En espérant que la décision soit renversée. Solidarité!

Diana Lombardi, militante féministe et travailleuse communautaire

Co-Savoir est un outil essentiel pour l’action communautaire et l’éducation des adultes. Dans le cadre de mon travail en consultation et en formation, je me sers régulièrement de leurs outils : l’information contenue dans les infolettres m’est très précieuse pour avoir une pratique à jour, les services de référence sont essentiels pour trouver de l’information pointue en éducation des adultes. merci de leur accorder ce financement si vital.

Judith Rouan, Ancienne directrice de Co-Savoir, consultante, Coop Sardines

Monsieur le sous-ministre associé, Marc Sirois.
Je vous écris afin de vous informer que le CIAFT a toujours collaboré depuis 1997 avec le groupe Co-Savoir (ex CDEACF) et leurs formations et l’accès aux connaissances surtout en cette période où l’inflation, la crise du logement, les problèmes lié aux situations de pauvreté sont cruciales.
Je vous demande bien humblement de reconsidérer votre décision afin de soutenir un organisme important dans notre communauté. Cette bibliothèque spécialisée et ses projets jouent un rôle phare et unique en offrant des ressources pédagogiques adaptées aux besoins des adultes plus vulnérables.
Veuillez considérer cette requête afin de maintenir les services de Co-Savoir dans sa communauté.

Colette Cummings, Directrice générale, CIAFT

À Montréal, et plus précisément à Villeray, notre réalité géographique est particulière, puisque le quartier s’est énormément gentrifié. Les propriétaires de logements on augmentés les loyers de manière abusive et drastique, les commerces de proximité ont fermés au profit de restos chics et d’épiceries fines, dont les produits ont des coûts élevés. Bref, l’inflation, la gentrification, les politiques néolibérales et le manque de volonté politique ont donné la situation que nous connaissons présentement. Il est important pour nous de souligner l’apport des services de Co-Savoir dans notre quotidien, ainsi que leur expertise, qui font d’eux des partenaires privilégiés pour les organismes communautaires de toutes les régions du Québec.

Guillaume Couture, intervenant chargé de projet, Centre d’Alphabétisation de Villeray La Jarnigoine

Notre organisme défend les droits collectifs des personnes victimes d’infractions criminelles et de leurs proches, et une attention particulière est données aux personnes les plus marginalisées : personnes aînées, immigrantes, présentant un ou plusieurs handicaps, en situation de pauvreté, etc. Il est important pour nous de souligner l’apport des services de Co-Savoir dans notre quotidien, ainsi que leur expertise, qui font d’eux des partenaires privilégiés pour les organismes communautaires de toutes les régions du Québec.

Jocelyne Rancourt, Présidente, Plaidoyer Victimes

Les économies que vous pensez sans doute faire en supprimant ce programme auront un coût direct sur la société québécoise. Soutenir l’éducation des adultes est un investissement, un placement sûr à long terme, avec des bénéfices nets en santé, en sécurité, en employabilité. En éducation des adultes, Co-savoir est un maillon essentiel dans toute une liaison d’acteurs.

Isabelle Coutant, agente de recherche et de développement, Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA)

Chère équipe de Co-Savoir,
je suis atterrée par cette nouvelle incompréhensible et qui ne reconnaît tellement pas l’ampleur du travail et l’importance de la mission de Co-Savoir. J’espere vivement que cette campagne parviendra à faire renverser la vapeur.

Josée-Anne Riverin, agente de développement, Service aux collectivités – UQAM

En tant que centre de femmes implanté dans Saint Laurent, une communauté riche en diversité mais souvent marquée par des inégalités socioéconomiques, nous savons à quel point l’accès à l’information, au savoir partagé et aux ressources communautaires est essentiel pour l’autonomisation des femmes.

Co-Savoir représente pour nous bien plus qu’un simple partenaire : c’est un véritable levier de transformation sociale. Grâce à ses services, nous avons pu enrichir nos activités, renforcer les capacités de notre équipe et offrir à nos membres des espaces d’apprentissage collectifs ancrés dans une approche inclusive et horizontale. Que ce soit par le biais d’ateliers de co-développement, de formations participatives ou d’outils pédagogiques adaptés, Co-Savoir contribue activement à briser l’isolement et à valoriser l’expertise des femmes de notre milieu.

Nous saluons leur engagement à créer des ponts entre les savoirs citoyens et les pratiques communautaires, et les remercions pour leur écoute, leur flexibilité et leur compréhension des réalités locales comme la nôtre.

C’est avec cœur et solidarité que nous leur exprimons tout notre soutien pour la poursuite et l’élargissement de leur mission.

Linda Manda, organisatrice communautaire, Centre des femmes de Saint Laurent

Co-Savoir est une ressource précieuse pour le milieu de l’éducation des adultes. Cet organisme, unique au Québec, est important pour une diversité d’apprenantes et d’apprenants, mais aussi pour tout un écosystème d’acteurs et d’organisations.

Émilie Tremblay, Chercheuse en éducation des adultes et administratrice de Co-Savoir, Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA)

Les formations de Co-Savoir et les événements (forum sur les résistances contre les cyberviolences), que ce bijou pour l’éducation des adultes et la Condition féminine, développe pour les groupes sont inestimables.

Marie Josèphe Pigon, membre individuelle

Je permets de vous faire part de ma désolation quant à votre retrait d’aide financière auprès de Co-Savoir.
À titre d’étudiante-adulte qui fréquente le Cégep de Sainte-Foy, et ce, à distance, les services du Co-Savoir sont une source inestimable pour trouver une multitude de références qui ne sont pas disponibles ailleurs.
Je suis navrée que vous ayez eu à prendre cette décision.

Josée-Anne Mallette, Étudiante en techniques de travail social, Cégep de Sainte-Foy

Face au sous-financement des organismes d’alphabétisation, le service de prêt à distance de Co-Savoir super important, car les organismes n’ont pas les moyens de se procurer de nouvelles ressources pour se mettre à jour et répondre aux besoins de ses apprenants.

Larivière Catherine, Co-coordonnatrice, Au bord des mots

Vraiment choquant! Services utilisés couramment pour aider nos apprenants en alphabétisation. De plus ces gens sont démunis monétairement. Impact important pour eux.

Carole Sévigny, Formatrice, Éduco-Pop des Bois-Francs

Les Bulletins Co-Savoir, comme l’ensemble des documents rendus disponibles par le CDEACF, sont cruciaux pour les personnes qui agissent dans le champ de l’éducation et de la formation des adultes au Québec et dans la francophonie canadienne. Le soutien financier au CDEACF doit être reconduit et bonifié pour garantir le maintien et le développement de ses services.

Jean-Pierre Mercier, Professeur, Université du Québec à Montréal, Département d’éducation et de formation spécialisées

Je travaille en alphabétisation en France, mais la qualité de la veille proposée par le CDEACF est telle que je suis restée abonnée. Si c’est utile pour moi à 6000 km, ça ne peut être que TRÈS utile pour les formatreur-rices du Québec !

BERT Elsa, Formatrice, RADyA

Les étudiants ainsi que les enseignants(tes) ont besoin de se soutien. Pourquoi les privés de quelques choses qui fonctionne extrêmement bien pour les nouveaux arrivants et les personnes qui décident d’avancer dans la vie; en allant chercher leurs diplômes. Garder ce service s.v.p.

Martine Ouellet, Intervenante en apprentissage scolaire, Conseil scolaire catholique Franco-Nord

Le CAFA et ses membres ont besoin des services de CO-SAVOIR.

Nancy Aubé, Formatrice/gestionnaire et administratrice, CAFA, Centre d’animation, de formation et d’accompagnement

Vous avez mon soutien, bonne chance.

Benjamin J. Allard, Conseiller à la gestion des communautés et à la concertation, Fédération culturelle canadienne française

Je suis de tout coeur avec Co-Savoir, merci de me tenir informée des développements!

Valérie Gilker Létourneau, Responsable du Réseau Femmes et Employabilité, CIAFT

Tout notre soutien 💜

Élise Brunot, Direction, Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF)